Le premier garage de Joseph-Armand Bombardier

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Joseph-Armand Bombardier

Mécanicien de formation, Joseph-Armand Bombardier a fondé une entreprise qui allait devenir un géant mondial dans le domaine du transport. Le livre Bombardier : Un empire québécois (Éditions de l’Homme), en librairie le 25 avril, retrace l’histoire de ce pionnier depuis ses débuts dans son garage de Valcourt jusqu’au rayonnement de son entreprise à l’étranger. Voici, en photos, un survol de ses réalisations.

En 1926, à l’âge de 19 ans, Joseph-Armand Bombardier ouvre son propre garage à Valcourt, où il répare des voitures et vend de l’essence. Durant les mois d’hiver — plus calmes —, l’homme en profite pour travailler à la conception d’un véhicule capable de circuler facilement sur la neige, les routes des petites villes n’étant pas déneigées à l’époque. Au cours d’une tempête de neige de plusieurs jours, il perdra d’ailleurs son jeune fils malade, qui n’a pu être transporté à temps à l’hôpital.
En 1936, il obtient son premier brevet d’invention pour le système barbotin-chenille, un engrenage recouvert de caoutchouc et de chenilles qui lui permettra d’élaborer son tout premier modèle de motoneige, le B7 (« B » pour Bombardier et « 7 » pour le nombre de passagers qu’il pouvait accueillir).

Un B7 devant le garage original en 1936

Un B7 devant le garage original en 1936

Un B12 fait le plein au garage (1942?)

Joseph-Armand Bombardier fonde en 1942 l’entreprise L’Auto-Neige Bombardier (qui deviendra simplement Bombardier). À cette époque, les véhicules qu’elle conçoit servent non seulement au transport collectif et à celui de marchandises, mais aussi aux déplacements des ambulanciers et des services de sauvetage.

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Un véhicule du service des postes.

Un prototype des véhicules à chenilles légers, précurseurs du Ski-Doo. Joseph-Armand Bombardier teste lui-même chacun de ses modèles durant les hivers de 1957 et de 1958, avant de lancer officiellement la première motoneige Ski-Doo, en 1959. À l’origine, le véhicule devait s’appeler Ski-Dog, mais un « g » mal imprimé dans le texte de présentation envoyé à l’agence de publicité s’est transformé en « o » dans la campagne publicitaire ! Joseph-Armand Bombardier ne verra que le prélude de l’essor de la motoneige : il meurt en 1964, à l’âge de 56 ans. Laurent Beaudoin, son gendre, deviendra le président de l’entreprise en 1966, après y avoir travaillé comme contrôleur.

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La famille s’agrandit (1960)

En 1973, Bombardier célèbre la production de sa millionième motoneige au cours d’une cérémonie à laquelle assistent Laurent Beaudoin (président de Bombardier à l’époque) et Yvonne Labrecque-Bombardier (veuve de Joseph-Armand Bombardier).bombardier-8

 

 

 

 

 

 

 

 

Source:Pierre Duchesneau, L’actualité 4 avril 2012